Semaine 3 et 4

J’ai toujours su que je souhaitais être mère, mais je savais aussi que j’avais tout mon temps. L’horloge biologique sonnait fort depuis quelques années, mais je souhaitais que ce soit mon mari qui soit à l’origine de notre parentalité.

Quelques mois après notre mariage (soit 7 ans après notre 1^ère rencontre), il voyait bien que quelque chose clochait chez moi : j’attendais le signal pardi ! L’horloge biologique était arrivée à m’assourdir complètement ;-)

Début octobre voilà donc la plus belle demande qu’un homme puisse faire à la femme qu’il aime : lui demander de faire ensemble un bébé.

J’étais sur un petit nuage. Sauf que le monsieur partait en mission pour 3 mois puis ça s’est prolongé pour 9 mois finalement. Heureusement qu’entre l’arrêt de la pilule, le temps de repos que j’avais laissé à mon corps pour reprendre un rythme naturel, et les tentatives, mon mari est rentré de mission à temps pour suivre la grossesse.

Aussitôt rentré à la maison, et aussitôt ça a marché !

J’attendais très anxieusement la fin de mon cycle. Comme mes cycles n’étaient toujours pas très réguliers, il a fallu être patiente. J’ai réussi à attendre le 34^ème jour avant de faire le test. J’avais eu l’impression d’avoir des nausées la semaine d’avant, et j’avais le ventre qui tirait beaucoup plus que d’habitude, mais les fausses alertes précédentes m’avaient tellement déçue, que je ne savais plus qui croire de mon corps ou de ma tête.

Et finalement, c’est totalement abasourdis et incrédules que nous avons découvert le test positif.

C’était le 21 mai dernier.

Je n’ai pas perdu de temps pour me renseigner sur quelle maternité était conseillée dans ma ville. En appelant le secrétariat de la maternité, on m’annonçait qu’il fallait se dépêcher car les mamans étaient pratiquement sur liste d’attente pour le mois de janvier. Je me suis donc hâté donc de trouver une gynécologue-obstétricienne qui exerce dans cette clinique et qui me délivrera très rapidement le papier magique nécessaire à l’inscription. Ca a été le parcours du combattant, mais finalement j’y suis arrivée.

Et malgré le contact un peu froid avec cette gynéco trouvée sur les pages jaunes et la liste des obstétriciens de l’hôpital, elle m’a déjà rendu service – à son insu. Elle a inscrit une date d’accouchement pour le 1^er février 2009…

Quand je me suis présentée à la maternité pour l’inscription, il n’y avait plus de place pour janvier. Un jour près et j’étais sur liste d’attente.

Trop contente de ce coup de chance, je n’ai pas osé demander ce qu’il adviendrait de moi si mon bébé venait un jour plus tôt ! On verra bien le jour J ;-)