Nous avons passé certainement notre dernier we à deux. Dimanche prochain, nous serons au terme.
Que cette grossesse est passée vite. J’ai l’impression de ne pas avoir en profiter assez, et à la fois, je me demande comment j’aurais pu faire plus.
Les familles sont étonnées que je me porte aussi bien. C’est vrai que j’ai eu des petits tracas de santé en étant étudiante, mais tout ça a été réglé. J’ai mis toutes les chances de notre côté : ostéo, homéopathie, diététicienne, obstétricien, sage-femme libérale, lectures. Le résultat est là : une grossesse magnifique.
Je me sens épanouie. Mais c’est pas parce que je n’ai pas été malade pendant ma grossesse ; c’est parce que je sais que je couve une petite merveille.
Ton père commence à paniquer quand le soir je ne me sens pas au top de ma forme. Il me remercie d’être aussi courageuse et de lui faire un bébé. Pour l’instant, je n’ai pas eu à être courageuse, et je redoute un peu le moment où il faudra l’être !
Hier ton père m’a appris que c’était parce qu’il était en présentation « OS » qu’on l’a sorti avec des spatules. Ca m’a paniqué car je me suis dit que ça pourrait aussi être notre cas. Mais personne ne m’a dit ce que ton actuelle position (dos postérieur) impliquait. Ca va être la surprise. Et on la vivra tous les trois ensemble.
Hier, on a vu un reportage avec un nouveau né de 3,3kg. Qu’est-ce qu’il était gros et grand ! C’est là qu’on a réalisé que tu étais potentiellement aussi belle dans mon ventre. Comme tu n’es pas encore sortie, on ne t’imagine pas en entier, comme un bébé « prêt à l’emploi ». Et on a tort car tu l’es déjà. J’ai alors du mal à comprendre comment tu fais pour tenir dans mon ventre !
Normalement, les bébés bougent moins à la fin car ils ont moins de place. Ben c’est pas ton cas ! Tu aimes jouer au foot avec ton père (et au volley avec ma vessie accessoirement), tu es très active. Des fois, j’ai l’impression que tu t’agite spour le faire comprendre que ma position ne te convient pas et que je dois en changer.
C’est surtout le soir où « tu mets ton bonnet ». Je m’explique : j’ai l’impression que tu te sers de ta tête et que tu cherches activement la sortie. Je t’imagine enfoncer la tête comme quand on met un bonnet.
Je n’arrive pas à réaliser que dans quelques jours nous t’aurons dans nos bras. Mon cerveau n’arrive pas à imaginer ce bonheur. On sait que le ciel va nous tomber sur la tête.
Ils ont une drôle de saveur ces derniers jours. Il y a un peu de nostalgie de la grossesse passée, l’appréhension (pour pas dire une sacrée pétoche) de l’accouchement, l’impatiente de te voir enfin, le calme de savoir que tout se passera bien. Mais quand ?
jeudi 29 janvier 2009
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