Plus que deux semaines avant le terme…
Punaise, c’est que ça commencerait presque à me stresser !
J’éprouve différents sentiments. Il y a bien sûr l’impatience, lié à l’inconfort de ces dernières semaines et à la découverte de notre enfant. Et il y aussi l’envie de faire durer cet état de fusion.
Ca fait bizarre de se dire que c’est bientôt fini. Qu’on ne sera plus jamais autant liées. Que je ne la porterai plus en moi.
Dur de quitter cet état connu pour l’inconnu le plus total. L’accouchement et la découverte de ce nouvel être. Une relation à tisser.
Je me demande si elle m’aimera. C’est bête ! Je me doute bien qu’en étant sa source de nourriture, elle m’aimera, les premiers mois au moins.
Mais après… Est-ce que je saurais être la mère qu’il lui faut ? C’est ça la question, il ne s’agit pas de projeter nos propres besoins d’enfan, mais d’être à l’écoute de ses besoins à elle.
Jeanne, je te demande déjà pardon pour les choses injustes que j’aurais commises.
Je ne sais même pas si un jour tu liras ces lignes ; et si tu les lis, à quel âge ce sera. Peut-être lors de ta première grossesse… La boucle serait bouclée non ? J’espère que je serai auprès de toi.
Tout ceci fait que je m’accroche à ces derniers instants de grossesse, malgré l’inconfort qui me rappelle le dénouement proche.
Je sens que l’accouchement sera certainement difficile malgré la préparation. On va essayer de le vivre tous les trois ensemble. Viendra ensuite le moment où l’on pourra te tenir dans nos bras. J’arrive à peine à toucher du doigt le bonheur que ce sera.
Profite bien ma chérie de ces derniers jours passés dans mon giron. Prends des forces et notre amour, nous t’attendons.
vendredi 16 janvier 2009
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