Cela fait 3 jours que j’ai dépassé le terme prévu pour ma grossesse. Il parait que c’est fréquent alors on essaie de conserver son calme.
Menfin, je suis dans le 10ème mois mine de rien !
Hier le moral n’était pas au top. On se demande si on y est pour quelque chose ; si on a mal fait quelque chose. Peut-être que je souhaite inconsciemment la garder au chaud avec moi. Peut-être redoute-elle de sortir ?
Peut-être se sont-ils trompés sur la date, tout simplement.
Le résultat est là : nous n’avons toujours pas notre bébé dans les bras. Je sais que d’ici vendredi (voire samedi), cela aura changé. On m’aura déclenchée très certainement. On m’a déjà décollé les membranes lundi.
J’ai eu l’impression de perdre du bouchon muqueux encore hier. Je suis à l’affût du moindre signe, c’est pathétique !
J’ai l’impression que ça pourrait être pour aujourd’hui, les contractions me semblent un peu plus fortes.
Aujourd’hui, je suis sensée retouner à la maternité pour un monito (le 5ème) et aviser de la suite des évènements. On se laisse encore la matinée, sait-on jamais…
Tout le monde s’impatiente, revoit son planning en fonction de ses disponibilités de visite et de congé. Et je suis au milieu de tout ça.
Je devrais être touchée par ces marques d’affection mais honnêtement je redoute vraiment l’après accouchement. Il me semble au dessus de mes forces de faire la discussion alors que j’aurai accouché la veille, que je vais devoir me débrouiller seule avec un allaitement et que je devrais dire « tout va bien, on se porte comme un charme ». Alors qu’au mieux, je serai exténuée et au pire découpée dans ma chair.
Je me fais peut-être des illusions, ce ne sera peut-être pas si terrible. Mais il me semble que si l’hospitalisation dure cinq jours c’est pour se reposer et non tenir un salon de thé pour faire découvrir notre merveille à la famille curieuse.
Je me prends la tête pour pas grand-chose, mais l’oisiveté dans laquelle je suis n’arrange rien.
Le bébé va bien, c’est l’essentiel ; mais si elle ne se décide pas rapidement à se montrer, l’accouchement sera déclenché chimiquement (injection d’ocytocine). Moi qui souhaitait un accouchement naturel, me voilà servie !
Surtout que cette injection augmente l’intensité et la fréquence des contractions, ce qui est difficile à supporter sans péridurale.
Il parait qu’il se produit ce qu’on redoute le plus. C’est possible. Mais avec toute cette attente, je crois que j’arriverais à me faire une raison si ça se passait comme ça. L’essentiel est que l’on ait enfin notre fille dans nos bras.
mercredi 4 février 2009
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