Cela fait un moment que je me dis que je dois faire un récapitulatif des choses qui m’ont été utiles depuis la naissance de ma fille. Histoire de conseiller les futurs parents, un peu désemparés devant la multitude de choix possibles. On veut tellement bien faire qu’on perd un peu le bon sens des fois !
Pour le retour de la maternité, voilà donc l’indispensable : un endroit où faire dormir bébé, un matelas à langer, un stock de couches (lavable ou non, on y reviendra), du liniment, 1 ou 2 biberons + lait maternisé (bio de préférence pour éviter l’huile de palme, OGM, lactosérum, pesticide et compagnie –Prémilait est bien) même si l’allaitement est envisagé (on sait jamais, s’il y a un imprévu, ça évitera au papa de chercher en catastrophe du lait et un biberon).
Pour faire dormir bébé, il y a bien sûr plusieurs options. Vous vous doutez bien qu’après 9 mois passés au chaud et en interaction avec vous, c’est à vos côtés que votre petit bout se sentira le mieux.
Il peut être dans un lit/berceau dans la même chambre que vous, lit accolé au vôtre pour faciliter l’allaitement de nuit ; ou un peu plus loin.

Donc elle dormait dans un cocoonababy**, placé dans un petit berceau placé contre notre lit.
Quand elle a eu 4 mois et a commencé à bouger dans son cocoon, on l’a mise dans notre lit.
Quel bonheur de s’endormir contre son enfant ! De sentir sa chaleur et sa petite main !
Comme je l’allaitais en alternant le sein, il y avait une fois dans la nuit où elle était du côté du bord du lit. Nous avons donc acheté une barrière de lit (toujours d’occase, pour 25 euros) et j’ai pu dormir tranquille.
Pour vous faire une idée sur le cododo : cliquez ici.
** Le cocoonababy a été initialement développé pour le service de prématurés de l’hôpital Saint Joseph de Marseille. Il reproduit la position naturelle de l’enfant dans le ventre de la maman.
Un autre avantage de ce cocoon est qu’il est léger et peu encombrant. On l’amenait donc partout où nous étions. Notre fille n’était jamais seule dans sa chambre. Elle pouvait s’endormir le soir en notre présence. Nous emmenions ensuite le cocoon dans la chambre au moment de nous coucher. Il est coûte une centaine d’euros mais se revend très bien une fois qu’on en a plus l’usage.
Évidemment, une bonne poussette et une écharpe sont rapidement utiles.
Nous n’avons pas trop utilisé la poussette dans un premier temps (elle est née ne plein hiver) ; par contre j’ai beaucoup utilisé l’écharpe le premier mois. Un nouveau-né a besoin de beaucoup de contact (il peut pleurer pour en réclamer). Comme je ne pouvais pas passer la journée avec jeanne dans les bras, je la mettais dans l’écharpe, ventre à ventre pendant que je cuisinais.
Petite info pour les futures mamans : il est très important que vous restiez plus souvent allongée que debout pendant le 1er mois. En effet, pendant cette période, votre col n’est toujours pas refermé. La gravité n’est donc pas notre amie.
D’une manière plus générale, ménagez vous ; dormez quand bébé dort. Faites faire le stock de surgelés et délaisser le ménage et la cuisine ; votre santé passe avant tout !
Car à vouloir trop en faire, on se fatigue très vite, et on devient moins disponible et patiente.
Autre avantage de l’écharpe : la facilité de transport. Par exemple, ma sage-femme et le pédiatre ont des escaliers, difficilement praticable avec une poussette normale. Il est plus facile d’utiliser une écharpe.
Nous avons choisi une écharpe qui est stretch. On l’a met une fois tranquillement à la maison et on peut mettre et enlever le bébé sans défaire l’écharpe. Ca évite d’avoir à nouer une écharpe de 3m de long sur le trottoir…
Diverses positions sont possibles, je vous laisse le soin de regarder le site « Je porte Mon bébé ». Ils font des ateliers, c’est très sympa pour découvrir et se familiariser avec le produit avant de l’acheter.
Le matelas à langer : par excès de zèle, j'avais initialement pris un matelas en coton bio, qui s'est avéré rapidement inadapté aux pipis surprises de ma fille. Donc on a acheté pour 2x moins cher un matelas imperméable mais sans phtalates de la marque babycâlin. Y a une autre marque ici.
Le sac à langer : pas du tout indispensable si vous n’envisagez pas de partir le we au début. Pour les petites sorties quotidiennes (parc, pédiatre), un sac à dos avec 2 couches suffit, surtout quand vous allaitez. Mais je vous l’accorde, ce n’est pas forcément fashion !
La pochette à langer nomade Lässig : très pratique, se glisse dans un sac à main ou à dos, contient un petit matelas à langer, et 2 poches pour ranger des lingettes et des couches
La poussette : nous souhaitions avoir une poussette haute, qui permette d’échapper aux pots d’échappement. Nous avons eu du mal à la trouver (et à l’acheter d‘occasion encore plus), mais la voilà : la Xplory de Stokke
(regarder la vidéo qui est à droite du site, c’est très parlant).
Nous ne regrettons pas du tout notre choix. Je pense que nous allons la garder longtemps.
Autres avantages : on peut monter ou descendre les escaliers avec, je crois que c’est la seule du commerce à faire ça.
Sa hauteur permet aussi de servir de chaise haute, quand nous allons au restaurant ou chez des amis.
Le bémol : c’est une citadine. Elle n’est pas faite pour les chemins caillouteux.
Il faut aussi penser que le couffin stokke n’est pas homologué pour aller dans la voiture. Il faut donc soit opter pour un siège 0/+1 ans soit acheter l’adaptateur cosy et prendre un cosy (porter un cosy avec un bébé de 4kg à bout de bras n’est pas du tout du tout agréable).
Par contre, je crois que la high treek de bébé confort est assez haute ICI
Pensez au poids de la poussette même si sur des combinés cosy-couffin-hamac les poids sont similaires d’une marque à l’autre (10kg à mettre dans le coffre quand on vient d’accoucher… pas besoin de vous faire un dessin -> privilégier l’écharpe dans les premiers temps).
Pour faire votre choix, n’hésitez pas à faire des travaux pratiques dans les magasins et à consulter les avis sur les tests.
J’ai découvert après un coup un site spécialisé dans les comparatifs de poussettes, il s’agit de Poussette Magazine, il a l’air très complet et objectif.
Le transat : on en cherchait un très plat et si possible sobre. C’est chez babybjörn que nous avons trouvé notre bonheur. Bébé peut se balancer tout seul et il y a 3 positions différentes. Les plus grands continuent de s’en servir comme siège.
Nous l’avons utilisé quand Jeanne ne rentrait plus dans le cocoon et qu’elle ne voulait plus rester allongée.

On peut aussi s’en servir comme démaquillant, c’est efficace même sur du maquillage waterproof.
Certaines maternités, surtout dans le sud, en prescrivent pour le retour à la maison. Mais celui du commerce ne sera pas de la même qualité que celui que vous aurez préparé vous-même, ni au même prix d’ailleurs.
Sur certains blogs, de la cire d’abeille est ajoutée ou autres d’autres huiles (attention avec l’huile d’amande douce, je sais qu’elle peut être allergisante). Avec la recette de base, je sais que je ne commets pas d’erreur, alors je n’en change rien.
Le siège auto : je me suis basée sur des tests de maman sur info-bébé, et je crois que j’ai eu tort ! Le siège en question iseos néo de bébé-confort n’est pas top car en position dos à la route (jusqu’au 9kg de la miss) la boule de réglage du siège-auto vient s’incruster dans le dossier du siège passager. Pour éviter ceci, on bascule donc à fond le dossier du passager, ce qui rend inaccessible la place de derrière.
Quand on voit que les sièges auto vendus à prix d’or sont rien de plus que du plastique avec un joli tissu, on a l’impression d’avoir été pris pour un pigeon. J’imaginais des matières composites issues d’années de recherche pour une absorption optimale des chocs, mais rien de tel. Du plastique creux avec un tissu un peu épais et seyant. Si quelqu’un connait les résultats des sièges auto au crash test, je suis preneuse.
Bon celui dit, Jeanne a l’air bien dedans et le réducteur était bien car nous avons pu utiliser le siège depuis sa naissance.
Autre point de réflexion pour l’achat du siège-auto : si vous souhaitez avoir un siège isofix, attaché au châssis de la voiture plutôt qu’un siège maintenu par la ceinture de sécurité, ceci n’est possible que sur les sièges auto du groupe +1, pour des enfants de + de 9kg, installés exclusivement face à la route.
La baignoire :
Je me rappelle que l’organisation de la toilette de bébé a été source de beaucoup de questions pour moi. Comment faire ? Où (salle de bain ou chambre de bébé) ? Ce que je savais est que je ne souhaitais pas me casser en deux pour donner le bain. Il existe des baignoires avec des supports :
Il en restait donc une seule : la baignoire Shantala.
Elle permet, en plus de laver où l’on veut et à la hauteur souhaitée, de nécessiter peu d’eau, qu’elle conserve, de part sa forme, plus longtemps à la bonne température ; enfin sa forme permet au bébé d’être bien immergé, comme dans le ventre de maman.
Enfin, dernier avantage : son prix, moins de 20€.
(et elle a aussi l’avantage écologique de ne pas être en PVC)
Quand Jeanne sera plus grande, nous opterons certainement pour un anneau de bain.
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Pour un peu plus tard :
La chaise haute : la question ne se pose pas avant 4 mois d’après notre expérience.
Ayant été emballés par la poussette de Stokke, nous l’avons aussi été par leur chaise haute Tripp Trapp.
Elle est évolutive, sans plateau ce qui permet au bébé d’être à table avec le reste de la famille.
Son prix est presque comparable aux autres chaises hautes, ce sont les accessoires qui reviennent cher.
Il faut impérativement le kit sécurité bébé (un arceau), et il y a aussi des petits coussins (si on ne nous les avait pas offerts, on se serait débrouillés autrement).
A mettre donc sur la liste de naissance !
Le babycook, pour préparer les petits plats de bébé. Très bien pour les débuts (vers 6 mois selon les pédiatres). Mention spéciale pour le mixage très fin. Ensuite quand le bébé vorace demande de plus grandes quantités, ce n’est plus vraiment adapté. A 9 mois, je cuis les aliments à la cocotte et les mixe ensuite au babycook. Progressivement, je mixerai de moins en moins fin, le mixer habituel conviendra alors.
Ca se revend bien.
Tapis de jeux : inutile d’investir dans un tapis d’éveil qui coûte un bras et qui n’est souvent pas assez épais, les dalles de jeux sont super. Elles sont épaisses, isolent du froid du sol et des chutes quand bébé essaie de se mettre assis ou debout. Elles se lavent facilement et coutent moins de 20€.
L’apprenti marcheur : une découverte toute fraîche de ce week-end. Notre puce essaie de marcher depuis un moment et passe la vitesse supérieure en ce moment. Notre dos le sent passer. Aussi voilà un ingénieux et simple système pour soulager le dos. On glisse bébé dedans et il suffit de tenir les bretelles. Pas de risque de basculement car les sangles sont positionnés sur les épaules de l’enfant. Produit « bébé d’abord », en magasin ou sur internet, 25€.
Promis, j’ai pas d’actions dans tous les articles que je présente !
Enfin, un livre que je conseille : « Mon bébé comprend tout » de Aletha SOLTER. 7€ en livre de poche.

Un livre complet sur différents thèmes (sommeil, allaitement, jeux, pleurs, conflit) et qui nous rappelle ce qui est naturel dans le comportement de bébé et des parents. Par exemple, le prendre contre soi, ou savoir écouter ses pleurs de décharge sans vouloir à tout prix le faire taire (en le berçant, le nourrissant, lui donnant une sucette ou le laissant pleurer seul).
Ca a l’air de rien, mais ça fait une sacrée différence. Une fois ses besoins immédiats et fondamentaux satisfaits (chaud/froid, faim, contact), un bébé a besoin de pleurer pour exprimer son ressenti de la naissance, sa peur, ses frustrations (et il y en bcp dans une vie de bébé ! par exemple ne pas arriver à attraper un jouet).
De savoir ceci évite de culpabiliser quand on cherche à faire taire un bébé et qu’on échoue. Ce n’est pas que l’on soit de mauvais parents qui ne comprennent pas le besoin de son enfant, ce n’est pas non plus que le bébé est méchant, il s’agit simplement d’un besoin d’expression.
Cela permet au bébé de se sentir écouté dans toutes les circonstances.
Je vous conseille donc de lire ce livre, pour découvrir une nouvelle approche des pleurs et de la parentalité. Ou encore d’aller sur le site d’Aletha Solter.
Attention, il est facile de tomber dans une doctrine, moi-même j’ai eu du mal à prendre de la distance par rapport à cette « méthode ». Mais je pense qu’il est enrichissant d’en prendre connaissance pour considérer autrement les pleurs de son bébé.
Personnellement, le papa de jeanne a passé tous les soirs 1h à lui permettre de pleurer de 1 mois ½ à environ 6 mois. Nous avions un bébé colérique qui avait besoin de s’exprimer.
C’était plus simple et plus efficace que d’essayer de la faire taire. La solution du bercement arrivait à l’endormir mais ne déchargeait pas la cocotte minute, qui explosait quand même peu après.
Maintenant, je prends toujours garde à la laisser s’exprimer. Quand elle tombe et se fait mal, je la prends dans mes bras et évite de lui dire « c’est pas grave ». Elle pleurniche plus ou moins selon la gravité du coup et repart ensuite comme si de rien n’était.
Le soir, quand je vais la chercher chez la nounou ; c’est au moment de la mettre dans son siège auto qu’elle pleure et résiste. Plutôt que d’utiliser la force ou la violence (dieu sait comme ça peut être tentant selon notre degré de fatigue et d’énervement), je lui permets de se décharger. Ca dure 2 min puis elle se calme et s’endort généralement pendant le trajet.
J’insiste sur le fait que « écouter » les pleurs de son enfant n’a rien à voir avec « laisser pleurer seul » son bébé.
Si on prend l’exemple d’un adulte qui a besoin de se confier, on comprend bien la différence entre l’écouter avec compréhension ou le laisser seul dans son coin.
Il est difficile de sortir du chemin d’éducation balisé par la société et nos parents, mais c’est possible et très enrichissant.
Cet article est dédié à Poupoune, future maman.