lundi 30 novembre 2009

Guide à l’attention des futurs parents, épisode 1



Cela fait un moment que je me dis que je dois faire un récapitulatif des choses qui m’ont été utiles depuis la naissance de ma fille. Histoire de conseiller les futurs parents, un peu désemparés devant la multitude de choix possibles. On veut tellement bien faire qu’on perd un peu le bon sens des fois !



Pour le retour de la maternité, voilà donc l’indispensable : un endroit où faire dormir bébé, un matelas à langer, un stock de couches (lavable ou non, on y reviendra), du liniment, 1 ou 2 biberons + lait maternisé (bio de préférence pour éviter l’huile de palme, OGM, lactosérum, pesticide et compagnie –Prémilait est bien) même si l’allaitement est envisagé (on sait jamais, s’il y a un imprévu, ça évitera au papa de chercher en catastrophe du lait et un biberon).



Pour faire dormir bébé, il y a bien sûr plusieurs options. Vous vous doutez bien qu’après 9 mois passés au chaud et en interaction avec vous, c’est à vos côtés que votre petit bout se sentira le mieux.

Il peut être dans un lit/berceau dans la même chambre que vous, lit accolé au vôtre pour faciliter l’allaitement de nuit ; ou un peu plus loin.


Il peut aussi dormir entre vous. Personnellement, comme toutes les futures et jeunes mamans, j’avais trop peur de l’écraser pendant la nuit.
Donc elle dormait dans un cocoonababy**, placé dans un petit berceau placé contre notre lit.


Quand elle a eu 4 mois et a commencé à bouger dans son cocoon, on l’a mise dans notre lit.
Quel bonheur de s’endormir contre son enfant ! De sentir sa chaleur et sa petite main !
Comme je l’allaitais en alternant le sein, il y avait une fois dans la nuit où elle était du côté du bord du lit. Nous avons donc acheté une barrière de lit (toujours d’occase, pour 25 euros) et j’ai pu dormir tranquille.

Pour vous faire une idée sur le cododo : cliquez ici.

** Le cocoonababy a été initialement développé pour le service de prématurés de l’hôpital Saint Joseph de Marseille. Il reproduit la position naturelle de l’enfant dans le ventre de la maman.
Un autre avantage de ce cocoon est qu’il est léger et peu encombrant. On l’amenait donc partout où nous étions. Notre fille n’était jamais seule dans sa chambre. Elle pouvait s’endormir le soir en notre présence. Nous emmenions ensuite le cocoon dans la chambre au moment de nous coucher. Il est coûte une centaine d’euros mais se revend très bien une fois qu’on en a plus l’usage.




Évidemment, une bonne poussette et une écharpe sont rapidement utiles.
Nous n’avons pas trop utilisé la poussette dans un premier temps (elle est née ne plein hiver) ; par contre j’ai beaucoup utilisé l’écharpe le premier mois. Un nouveau-né a besoin de beaucoup de contact (il peut pleurer pour en réclamer). Comme je ne pouvais pas passer la journée avec jeanne dans les bras, je la mettais dans l’écharpe, ventre à ventre pendant que je cuisinais.
Petite info pour les futures mamans : il est très important que vous restiez plus souvent allongée que debout pendant le 1er mois. En effet, pendant cette période, votre col n’est toujours pas refermé. La gravité n’est donc pas notre amie.
D’une manière plus générale, ménagez vous ; dormez quand bébé dort. Faites faire le stock de surgelés et délaisser le ménage et la cuisine ; votre santé passe avant tout !
Car à vouloir trop en faire, on se fatigue très vite, et on devient moins disponible et patiente.




Autre avantage de l’écharpe : la facilité de transport. Par exemple, ma sage-femme et le pédiatre ont des escaliers, difficilement praticable avec une poussette normale. Il est plus facile d’utiliser une écharpe.


Nous avons choisi une écharpe qui est stretch. On l’a met une fois tranquillement à la maison et on peut mettre et enlever le bébé sans défaire l’écharpe. Ca évite d’avoir à nouer une écharpe de 3m de long sur le trottoir…
Diverses positions sont possibles, je vous laisse le soin de regarder le site « Je porte Mon bébé ». Ils font des ateliers, c’est très sympa pour découvrir et se familiariser avec le produit avant de l’acheter.


Le matelas à langer : par excès de zèle, j'avais initialement pris un matelas en coton bio, qui s'est avéré rapidement inadapté aux pipis surprises de ma fille. Donc on a acheté pour 2x moins cher un matelas imperméable mais sans phtalates de la marque babycâlin. Y a une autre marque ici.



Le sac à langer : pas du tout indispensable si vous n’envisagez pas de partir le we au début. Pour les petites sorties quotidiennes (parc, pédiatre), un sac à dos avec 2 couches suffit, surtout quand vous allaitez. Mais je vous l’accorde, ce n’est pas forcément fashion !


La pochette à langer nomade Lässig : très pratique, se glisse dans un sac à main ou à dos, contient un petit matelas à langer, et 2 poches pour ranger des lingettes et des couches



La poussette : nous souhaitions avoir une poussette haute, qui permette d’échapper aux pots d’échappement. Nous avons eu du mal à la trouver (et à l’acheter d‘occasion encore plus), mais la voilà : la Xplory de Stokke


(regarder la vidéo qui est à droite du site, c’est très parlant).



Nous ne regrettons pas du tout notre choix. Je pense que nous allons la garder longtemps.
Autres avantages : on peut monter ou descendre les escaliers avec, je crois que c’est la seule du commerce à faire ça.
Sa hauteur permet aussi de servir de chaise haute, quand nous allons au restaurant ou chez des amis.



Le bémol : c’est une citadine. Elle n’est pas faite pour les chemins caillouteux.
Il faut aussi penser que le couffin stokke n’est pas homologué pour aller dans la voiture. Il faut donc soit opter pour un siège 0/+1 ans soit acheter l’adaptateur cosy et prendre un cosy (porter un cosy avec un bébé de 4kg à bout de bras n’est pas du tout du tout agréable).



Par contre, je crois que la high treek de bébé confort est assez haute ICI




Pensez au poids de la poussette même si sur des combinés cosy-couffin-hamac les poids sont similaires d’une marque à l’autre (10kg à mettre dans le coffre quand on vient d’accoucher… pas besoin de vous faire un dessin -> privilégier l’écharpe dans les premiers temps).

Pour faire votre choix, n’hésitez pas à faire des travaux pratiques dans les magasins et à consulter les avis sur les tests.
J’ai découvert après un coup un site spécialisé dans les comparatifs de poussettes, il s’agit de Poussette Magazine, il a l’air très complet et objectif.




Le transat : on en cherchait un très plat et si possible sobre. C’est chez babybjörn que nous avons trouvé notre bonheur. Bébé peut se balancer tout seul et il y a 3 positions différentes. Les plus grands continuent de s’en servir comme siège.
Nous l’avons utilisé quand Jeanne ne rentrait plus dans le cocoon et qu’elle ne voulait plus rester allongée.

Le liniment oléo-calcaire : il s’agit d’une lotion naturelle pour nettoyer les fesses de bébé. On la prépare avec moitié huile d’olive (1ère pression à froid, qualité biologique) et moitié eaux de chaux (disponible en pharmacie). Ensuite on secoue bien et c’est fini ! (au début, je mélangeais avec un fouet dans un saladier et ensuite je versais le liniment dans la bouteille ; maintenant je verse tout directement dans la bouteille et je secoue, même résultat mais moins de vaisselle à faire)
On peut aussi s’en servir comme démaquillant, c’est efficace même sur du maquillage waterproof.
Certaines maternités, surtout dans le sud, en prescrivent pour le retour à la maison. Mais celui du commerce ne sera pas de la même qualité que celui que vous aurez préparé vous-même, ni au même prix d’ailleurs.
Sur certains blogs, de la cire d’abeille est ajoutée ou autres d’autres huiles (attention avec l’huile d’amande douce, je sais qu’elle peut être allergisante). Avec la recette de base, je sais que je ne commets pas d’erreur, alors je n’en change rien.



Le siège auto : je me suis basée sur des tests de maman sur info-bébé, et je crois que j’ai eu tort ! Le siège en question iseos néo de bébé-confort n’est pas top car en position dos à la route (jusqu’au 9kg de la miss) la boule de réglage du siège-auto vient s’incruster dans le dossier du siège passager. Pour éviter ceci, on bascule donc à fond le dossier du passager, ce qui rend inaccessible la place de derrière.

Quand on voit que les sièges auto vendus à prix d’or sont rien de plus que du plastique avec un joli tissu, on a l’impression d’avoir été pris pour un pigeon. J’imaginais des matières composites issues d’années de recherche pour une absorption optimale des chocs, mais rien de tel. Du plastique creux avec un tissu un peu épais et seyant. Si quelqu’un connait les résultats des sièges auto au crash test, je suis preneuse.



Bon celui dit, Jeanne a l’air bien dedans et le réducteur était bien car nous avons pu utiliser le siège depuis sa naissance.

Autre point de réflexion pour l’achat du siège-auto : si vous souhaitez avoir un siège isofix, attaché au châssis de la voiture plutôt qu’un siège maintenu par la ceinture de sécurité, ceci n’est possible que sur les sièges auto du groupe +1, pour des enfants de + de 9kg, installés exclusivement face à la route.



La baignoire :
Je me rappelle que l’organisation de la toilette de bébé a été source de beaucoup de questions pour moi. Comment faire ? Où (salle de bain ou chambre de bébé) ? Ce que je savais est que je ne souhaitais pas me casser en deux pour donner le bain. Il existe des baignoires avec des supports :

Ensuite, je souhaitais une baignoire qui ne tienne pas beaucoup de place.
Il en restait donc une seule : la baignoire Shantala.



Elle permet, en plus de laver où l’on veut et à la hauteur souhaitée, de nécessiter peu d’eau, qu’elle conserve, de part sa forme, plus longtemps à la bonne température ; enfin sa forme permet au bébé d’être bien immergé, comme dans le ventre de maman.
Enfin, dernier avantage : son prix, moins de 20€.
(et elle a aussi l’avantage écologique de ne pas être en PVC)

Quand Jeanne sera plus grande, nous opterons certainement pour un anneau de bain.









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Pour un peu plus tard :

La chaise haute : la question ne se pose pas avant 4 mois d’après notre expérience.
Ayant été emballés par la poussette de Stokke, nous l’avons aussi été par leur chaise haute Tripp Trapp.


Elle est évolutive, sans plateau ce qui permet au bébé d’être à table avec le reste de la famille.
Son prix est presque comparable aux autres chaises hautes, ce sont les accessoires qui reviennent cher.



Il faut impérativement le kit sécurité bébé (un arceau), et il y a aussi des petits coussins (si on ne nous les avait pas offerts, on se serait débrouillés autrement).



A mettre donc sur la liste de naissance !




Le babycook, pour préparer les petits plats de bébé. Très bien pour les débuts (vers 6 mois selon les pédiatres). Mention spéciale pour le mixage très fin. Ensuite quand le bébé vorace demande de plus grandes quantités, ce n’est plus vraiment adapté. A 9 mois, je cuis les aliments à la cocotte et les mixe ensuite au babycook. Progressivement, je mixerai de moins en moins fin, le mixer habituel conviendra alors.
Ca se revend bien.




Tapis de jeux : inutile d’investir dans un tapis d’éveil qui coûte un bras et qui n’est souvent pas assez épais, les dalles de jeux sont super. Elles sont épaisses, isolent du froid du sol et des chutes quand bébé essaie de se mettre assis ou debout. Elles se lavent facilement et coutent moins de 20€.


L’apprenti marcheur : une découverte toute fraîche de ce week-end. Notre puce essaie de marcher depuis un moment et passe la vitesse supérieure en ce moment. Notre dos le sent passer. Aussi voilà un ingénieux et simple système pour soulager le dos. On glisse bébé dedans et il suffit de tenir les bretelles. Pas de risque de basculement car les sangles sont positionnés sur les épaules de l’enfant. Produit « bébé d’abord », en magasin ou sur internet, 25€.








Promis, j’ai pas d’actions dans tous les articles que je présente !





Enfin, un livre que je conseille : « Mon bébé comprend tout » de Aletha SOLTER. 7€ en livre de poche.

Un livre complet sur différents thèmes (sommeil, allaitement, jeux, pleurs, conflit) et qui nous rappelle ce qui est naturel dans le comportement de bébé et des parents. Par exemple, le prendre contre soi, ou savoir écouter ses pleurs de décharge sans vouloir à tout prix le faire taire (en le berçant, le nourrissant, lui donnant une sucette ou le laissant pleurer seul).


Ca a l’air de rien, mais ça fait une sacrée différence. Une fois ses besoins immédiats et fondamentaux satisfaits (chaud/froid, faim, contact), un bébé a besoin de pleurer pour exprimer son ressenti de la naissance, sa peur, ses frustrations (et il y en bcp dans une vie de bébé ! par exemple ne pas arriver à attraper un jouet).
De savoir ceci évite de culpabiliser quand on cherche à faire taire un bébé et qu’on échoue. Ce n’est pas que l’on soit de mauvais parents qui ne comprennent pas le besoin de son enfant, ce n’est pas non plus que le bébé est méchant, il s’agit simplement d’un besoin d’expression.
Cela permet au bébé de se sentir écouté dans toutes les circonstances.



Je vous conseille donc de lire ce livre, pour découvrir une nouvelle approche des pleurs et de la parentalité. Ou encore d’aller sur le site d’Aletha Solter.



Attention, il est facile de tomber dans une doctrine, moi-même j’ai eu du mal à prendre de la distance par rapport à cette « méthode ». Mais je pense qu’il est enrichissant d’en prendre connaissance pour considérer autrement les pleurs de son bébé.



Personnellement, le papa de jeanne a passé tous les soirs 1h à lui permettre de pleurer de 1 mois ½ à environ 6 mois. Nous avions un bébé colérique qui avait besoin de s’exprimer.
C’était plus simple et plus efficace que d’essayer de la faire taire. La solution du bercement arrivait à l’endormir mais ne déchargeait pas la cocotte minute, qui explosait quand même peu après.



Maintenant, je prends toujours garde à la laisser s’exprimer. Quand elle tombe et se fait mal, je la prends dans mes bras et évite de lui dire « c’est pas grave ». Elle pleurniche plus ou moins selon la gravité du coup et repart ensuite comme si de rien n’était.



Le soir, quand je vais la chercher chez la nounou ; c’est au moment de la mettre dans son siège auto qu’elle pleure et résiste. Plutôt que d’utiliser la force ou la violence (dieu sait comme ça peut être tentant selon notre degré de fatigue et d’énervement), je lui permets de se décharger. Ca dure 2 min puis elle se calme et s’endort généralement pendant le trajet.



J’insiste sur le fait que « écouter » les pleurs de son enfant n’a rien à voir avec « laisser pleurer seul » son bébé.
Si on prend l’exemple d’un adulte qui a besoin de se confier, on comprend bien la différence entre l’écouter avec compréhension ou le laisser seul dans son coin.




Il est difficile de sortir du chemin d’éducation balisé par la société et nos parents, mais c’est possible et très enrichissant.






Cet article est dédié à Poupoune, future maman.

jeudi 5 mars 2009

La naissance racontée par le papa

Il est environ 01H30 jeudi 05 février au matin, et je dors comme un bébé.

Avant de nous coucher nous avions décidé d'aller au cinéma pour forcer le destin. En effet nous avions besoin d'un petit coup de pouce de sa part afin que le "travail" commence enfin.
Je dis enfin car je l'attendais depuis plusieurs jours ce travail, et tous les matins je me levais pour aller au "travail" dépité que ma petite fille ne pointe toujours pas le bout de son nez.

Il est donc 01H30 du matin et je crois bien que je rêvais du film vu quelques heures plus tôt, "l'étrange histoire de Benjamin Button" ; j'étais bien et je voyais de belles images chaudes. Cette lumière dans mes rêves était en réalité celle de notre simulateur d'aube. Vous me direz une aube à 01H30 ça fait un peu tôt mais Jeanne a choisi cette heure pour sa première aube sur notre planète.

Sa maman me regardait dormir et lorsque j'émergeais, un peu désorienté il faut l'avouer, elle me dit les larmes aux yeux "je crois que c'est le moment, elle arrive !"

Normalement faut avoir un sacré courage (ou inconscience) pour oser me réveiller à cette heure ci car je suis de sacré mauvais poil quand on me réveille avant l'heure mais cette fois-ci j'étais le plus heureux des hommes. Ma fille avait décidé de faire notre connaissance. Je me suis levé d'un bond (autant que je pouvais le faire dans mon état), on a petit dejeuné, je me suis rasé et fait tout propre pour ma petite fille. On est resté plutôt zen et après confirmation par téléphone des sages femmes, nous avons pris nos valises direction la maternité à quelques centaines de mètres de là. Une place de parking juste en face et papa court partout avec la valise et le dossier médical de maman !

Nous voici devant les portes du "sas" de maternité. "On vous ouvre" nous répond l'interphone, il est environ 04H00 du matin et les 3 sages femmes qui nous accueillent ont l'air un peu dans le pâté au début. Cependant nous sommes très bien accueillis et quelques minutes plus tard nous voici dans la salle d'accouchement. Je suis habillé tout de bleu avec une charlotte et des protèges chaussures. Noémie souffre et je l'aide comme je peux. Elle ne doit pas boire mais je lui porte de l'eau en cachette (on a failli se faire gauler). Je fais du mieux que je peux avec les conseils que m'a donné Lucia la sage femme. Je me sens totalement inutile mais la principale sage femme a l'air très sûre d'elle et quelque part ça me rassure. Elle est une élève de Chantal et ça aussi ça me rassure, elle ne sera pas surprise par les demandes de Noémie (pourvu que tout se passe comme elle le souhaite).

Noémie perd beaucoup d'eau, on lui change les éponges fréquemment, elle tient bien le coup pour l'instant même si les contractions s'enchaînent à toutes vitesse. La pauvre est comme un boxeur pris dans les cordes et qui prend coup sur coup. La comparaison n'est pas romantique mais Noémie accuse le coup. Elle n'est pas K.O. mais se demande quand même ce qui se passe. Je sais bien que son coeur ne veut pas de péridurale mais sa tête lui crie l'inverse. Elle passe de 3 cm à 8 cm en une paire d'heure mais un mal de dos inopportun la terrasse à chaque contraction. J'appuie de toute mes forces là ou elle a mal pour la soulager mais ce n'est pas suffisant. Elle accepte donc la péridurale un peu avant l'accouchement. Comme le dit la sage femme ça ne sert à rien de souffrir. Les contractions à la fin je les maudissais, si j'avais pu leur mettre une rouste je l'aurais bien fait. Il faut savoir que le monitoring est pour le père le seul indicateur sur la douleur en cours et à venir de la mère. C'était très utile pour moi et je savais quand elle avait vraiment besoin de moi.

Je ne sais pas pour Noémie mais je n'ai pas trop pensé à Jeanne pendant l'accouchement. J'étais plus concentré sur mon épouse qui souffrait. C'est vrai on avait dit qu'on serait 3 et que Jeanne aussi avait du boulot mais cela demande quand même un effort d'imagination, ce n'est pas évident.

Je me sentais en confiance dans cette institution de sainte Monique mais je n'étais pas très à l'aise. Autant la première sage nous a fait une forte impression à Noémie et moi (elle a même cru la reconnaître d'une vidéo sur l'allaitement) autant sa relève me paraissait juste gentille mais moins attentionnée. Que faire, l'autre devait terminer sa journée (nuit ?) de travail comme tout le monde. Je n'allais pas sortir du cache pour qu'elle reste ? Tant pis on a continué avec ce qu'on avait sous la main.

Le docteur M. est arrivé sur ce. Cet homme est très froid mais on a beau le savoir ça fait toujours bizarre. Moi je ne savais pas si tout était normal ou si il y avait la moindre complication. Il pausait 2 ou 3 questions à la nouvelle sage femme. Il tournait autour de Noémie. Ok on avait eu la péridurale mais j'espérais que tout le reste se passe comme Noémie le souhaitait. Elle a essayé en posture mais on ne lui a pas laissé trop le temps de persévérer. Nous dans ce contexte on se sent tout petit. C'est eux les pros, pas nous.

Finalement le docteur décide qu'on va se mettre en position classique; et nous essaierons comme ça environ 30 minutes. Je réalise bien que les poussées de Noémie ne sont pas assez efficaces mais sur le moment tout paraît assez long alors qu'elle n'a essayé qu'une demie heure. Là nous sommes face à l'inconnu. Soit on attend et on prend des risques mais tout pourrait se passer le plus naturellement possible. Soit on utilise la technologie à disposition et on minimise le risque à un chiffre proche de zéro. Tout se passe très vite et le docteur propose fermement la ventouse en disant qu'il guidera juste le mouvement. Après la pose de la ventouse tout s'accélère. J'espère que Noémie vit bien (pas trop mal) ce qui se passe.

Je cogite à toute vitesse, la sage femme appuie sur le ventre de Noémie qui pousse et se déforme, je n'ai aucune idée si ce sera la bonne poussée. J'ai en fait l'impression d'avoir la tête dans le guidon mais je maintiens mon effort. Je suis derrière Noémie à lui tenir les bras depuis les 30 minutes de poussées. Je l'encourage mais je ne sais pas si je suis vraiment utile.

J'observe le médecin qui fait un peu plus que guider Jeanne mais je tiens le cap, je ne réfléchis plus quand soudain... c'est comme si le temps s'arrête, quelques secondes, le temps que cette image se grave dans ma mémoire, le temps que Noémie sente Jeanne "passer" à travers elle. Le temps infime d'une apparition, comme quelque chose d'irréel véritablement, parce que c'est la première qu'on le voit, parce que c'est de notre chair qu'il s'agit. Elle est dans la lumière dans les mains du médecin et le soulagement s'installe avec l'immense joie. Puis vient la communion à 3 sur le ventre de maman où Jeanne fut posée un instant. L'émotion de Noémie se lit sur son visage, on tombe ensemble à la renverse, notre vie ne sera plus jamais la même.

lundi 16 février 2009

La naissance de Jeanne...

Mercredi 4 février, nous allons le midi pour le monitoring de contrôle. J’ai 8 – 5 de tension, le col s’est un peu raccourci mais rien de flagrant. Les sages-femmes me conseillent de bien manger et de me reposer.

Comme je ne sens toujours rien venir, nous allons au cinéma. Le film dure 2h30 ; je passe les contractions avec mon sifflet. On se couche vers minuit. Et trois quart d’heure plus tard, je me réveille à cause d’une contraction vraiment costaud.
Je file au toilette, j’ai l’impression qu’il y a du liquide aussi. Bon, pas de panique, j’attends la prochaine et je note l’heure. Elle arrive environ un quart d’heure plus tard. Ces contractions sont fortes, elles sollicitent le bas de mon dos et me donne envie d’aller à la selle. Je me demande si j’ai pas tout simplement la diarrhée.
Je me recouche en attendant la prochaine, qui ne tarde pas à venir. Boudiou, que ça travaille ! Je décide finalement de réveiller mon mari, une demi heure après moi.
Je l’appelle et lui dis simplement « Elle arrive ». Je suis toute émue de prononcer cette phrase.

On passe les contractions ensemble. Elles sont trop douloureuses en restant allongée sur le côté. Je me mets à quatre pattes sur mon tapis de gym et Tom me frictionne les reins. D’autres fois je me mets sur les toilettes et me balance.
J’ai toujours l’impression de perdre un peu de liquide à chaque contraction. Vers 3h du matin, je me décide finalement à appeler la maternité pour leur demander leur avis. Ils me disent de venir. Ca m’ennuie un peu car je n’ai pas envie d’y aller pour une fausse alerte. On prépare alors toutes les affaires, Thomas se rase pour recevoir sa fille avec douceur. Je me prépare une tisane clou de girofle-cannelle comme l’a conseillé Chantal. Je fais un peu de ballon.
Au moment de partir, nouvelle contraction. Elle me fait vomir. Hop, un bonbon et nous partons à la maternité. Tom m’y dépose et trouve une place juste en face.
Les sage-femmes nous accueillent, on dirait qu’on vient de les réveiller !
Elles me disent de m’installer mais j’ai une contraction qui me cloue sur place ; j’essaie de la faire passer en me balançant. On me pose ensuite un monito dans la salle de pré-admission. Je sors mon embout vert pour passer les contractions en position allongée. La sage-femme le reconnaît et sait que je suis suivie par Chantal. Elle a suivi des stages avec elle et De Gasquet ; ça me rassure énormément, je suis dans de bonnes mains. On m’examine : je suis dilatée à 3 !! Mince alors, c’est pour de bon cette fois. Il est 4h30 et on me fait entrer dans la salle de naissance. La sage-femme me tend un drap pour que je me couvre les fesses le temps d’y arriver mais personnellement, je suis dans un état second, je m’en fous un peu !
Tom me rejoint en tenue de schroumpft-papa. Le monito est sans fil. La petite va bien, nos rythmes cardiaques sont très proches, faut pas se tromper pour la surveiller.
Je me mets à quatre pattes avec le ballon sur le tapis de gym qu’on avait amener. Tom continue de me frictionner les reins. Les contractions sont de plus en plus douloureuses et rapprochées. On me demande mon choix pour la péridurale, je leur dis que je ne sais pas encore, que j’aimerais m’en passer.
Les sage-femmes trouvent que je « gère » bien. J’ai failli m’étrangler quand elles le disaient car c’était pas vraiment mon sentiment ! J’ai l’impression que mes fesses vont exploser à chaque contraction, tu parles de gérer !
Je demande quand est-ce qu’on préviendra docteur M., mon obstétricien. On me répond pas avant 8h ! C’est dans 3h, ça me déprime je ne pense pas tenir le coup à ce rythme là.
A 6h, je n’y tiens plus, je suis complètement submergée par la douleur, je la sens uniquement dans les reins ; de plus en plus forte à chaque fois. Je souffle tant que je peux dans mon sifflet ; il porte d’ailleurs la marque de mes dents. J’ai envie de pleurer, mais je n’en ai même pas le souffle. Je demande alors de l’aide avec une péridurale mini dosée.
On me la pose, sans aucune douleur. Je suis déjà à 8 cm (en 1h30, je passe de 3 à 8cm !). On m’injecte une très petite dose.Elle fait effet au bout d’un quart d’heure environ. J’arrive enfin à me détendre et à prendre conscience de ce qui est autour de moi. J’ai l’impression que le brouillard se dissipe. Je suis très heureuse d’être là, avec mon mari. C’est l’accouchement de notre fille.
Je vis bien le fait d’avoir demander une péridurale. La douleur m’aveuglait totalement ; et j’ai la fierté peut-être ridicule d’avoir tenu bon jusqu’à 8 cm.
Avec la péridurale, je suis allongée sur le côté. Les contractions continuent. Au fur et à mesure j’ai de plus en plus mal au côté droit de mes reins. Tom est obligé d’appuyer très fort à cet endroit pendant les contractions. On me réinjecte par deux fois de l’anesthésiant car je me plains beaucoup de cette douleur.
Je n’ose même pas imaginer ce que ce serait sans péridurale.
Deux heures plus tard soit à 8h, je suis enfin à dilatation complète. On me laisse alors jusqu’à ce que le bébé descende bien et que « j’ai envie de pousser ». Sauf qu’avec la péridurale, c’est pas flagrant. Elle descendrait peut-être mieux si je pouvais être debout mais j’en ai pas la force. Je le ressens un peu en quatre pattes aménagé. Doc M. arrive et on commence à me faire « pousser » avec l’embout. La sage-femme me demande de le faire ensuite de manière classique « inspirez bloquez poussez » mais j’y mets tellement de mauvaise volonté que ça ne fait pas descendre plus le bébé.
Après environ les 30min de poussée réglementaires, on m’installe en position gynécologique aménagée : les pieds dans les étriers mais les cuisses assez ramenées vers mon buste, et j’ai les bras en arrière que Tom me tiendra pour bien m’étirer pendant l’expir.
Commence alors l’expulsion ; je souffle aussi fort que je peux dans mon embout, je me rappelle le rôle des transverse et ne m’économise pas. La sage-femme qui est maintenant de garde n’a malheureusement pas suivi les stages avec Chantal et m’appuie sur le ventre. Ca me fait mal ; mais un sifflet dans la bouche, les bras tirés en arrière et les jambes en l’air pendant une contraction ne me permettent guère de lui signifier mon désaccord.
Doc M. parle d’aider le bébé à descendre avec une ventouse. Chantal nous avait montré ce que c’était et je ne suis pas inquiète. Je fais confiance au docteur.
J’ai les yeux fermés pendant les dernières contractions et je sens la force de la ventouse. Après coup, Thomas me dit que c’était plus que « guider le bébé », le bras de l’obstétricien tremblait tellement qu’il tirait ! Heureusement que je ne l’ai pas vu.
Ensuite, je sens enfin la tête de notre fille. Le docteur me dit de ne plus pousser. Il parle du cordon. Je comprends pas trop ce qui se passe. En fait, le bébé était retenu à l’épaule par le cordon. Il a fallu le couper rapidement.
Elle arrive, je sens son corps qui vient. On me tend un petit bébé qui crie. Je me rappelle pleurer en disant « c’est ma fille, c’est ma fille ».
Je la pose contre ma poitrine. Il est 9h52.

Jeanne est née. Elle est toute chaude et toute molle. Elle a déjà des cheveux. Elle est magnifique. Je lui embrasse la tête.
Je ne me souviens plus trop de ce que j’ai ensuite pensé. J’étais dans un état second. J’avais du mal à réaliser tout ce qui venait de se passer. C’est tellement rapide.
Pendant qu’on profitait des premiers regards de notre fille, le docteur me recousait. Je suis assez surprise qu’on m’ait fait une épisio sans me prévenir.
Mais je m’en fous, j’ai ma fille contre moi.
Son père la suit pour les premiers soins. On nous laisse ensuite seuls avec elle dans la salle de naissance numéro 11.
Elle pleure pendant 1h sans interruption ; le choc de la naissance a du être violent.
On nous aide ensuite à la mettre au sein, c’est pas évident mais elle finit par téter et se calmer.
A midi on nous amène dans notre chambre où nous allons faire connaissance avec notre fille pendant 5 jours.

mercredi 4 février 2009

Dix...

Cela fait 3 jours que j’ai dépassé le terme prévu pour ma grossesse. Il parait que c’est fréquent alors on essaie de conserver son calme.
Menfin, je suis dans le 10ème mois mine de rien !
Hier le moral n’était pas au top. On se demande si on y est pour quelque chose ; si on a mal fait quelque chose. Peut-être que je souhaite inconsciemment la garder au chaud avec moi. Peut-être redoute-elle de sortir ?
Peut-être se sont-ils trompés sur la date, tout simplement.

Le résultat est là : nous n’avons toujours pas notre bébé dans les bras. Je sais que d’ici vendredi (voire samedi), cela aura changé. On m’aura déclenchée très certainement. On m’a déjà décollé les membranes lundi.
J’ai eu l’impression de perdre du bouchon muqueux encore hier. Je suis à l’affût du moindre signe, c’est pathétique !
J’ai l’impression que ça pourrait être pour aujourd’hui, les contractions me semblent un peu plus fortes.
Aujourd’hui, je suis sensée retouner à la maternité pour un monito (le 5ème) et aviser de la suite des évènements. On se laisse encore la matinée, sait-on jamais…

Tout le monde s’impatiente, revoit son planning en fonction de ses disponibilités de visite et de congé. Et je suis au milieu de tout ça.
Je devrais être touchée par ces marques d’affection mais honnêtement je redoute vraiment l’après accouchement. Il me semble au dessus de mes forces de faire la discussion alors que j’aurai accouché la veille, que je vais devoir me débrouiller seule avec un allaitement et que je devrais dire « tout va bien, on se porte comme un charme ». Alors qu’au mieux, je serai exténuée et au pire découpée dans ma chair.
Je me fais peut-être des illusions, ce ne sera peut-être pas si terrible. Mais il me semble que si l’hospitalisation dure cinq jours c’est pour se reposer et non tenir un salon de thé pour faire découvrir notre merveille à la famille curieuse.

Je me prends la tête pour pas grand-chose, mais l’oisiveté dans laquelle je suis n’arrange rien.

Le bébé va bien, c’est l’essentiel ; mais si elle ne se décide pas rapidement à se montrer, l’accouchement sera déclenché chimiquement (injection d’ocytocine). Moi qui souhaitait un accouchement naturel, me voilà servie !
Surtout que cette injection augmente l’intensité et la fréquence des contractions, ce qui est difficile à supporter sans péridurale.

Il parait qu’il se produit ce qu’on redoute le plus. C’est possible. Mais avec toute cette attente, je crois que j’arriverais à me faire une raison si ça se passait comme ça. L’essentiel est que l’on ait enfin notre fille dans nos bras.

jeudi 29 janvier 2009

Quand?

Nous avons passé certainement notre dernier we à deux. Dimanche prochain, nous serons au terme.

Que cette grossesse est passée vite. J’ai l’impression de ne pas avoir en profiter assez, et à la fois, je me demande comment j’aurais pu faire plus.

Les familles sont étonnées que je me porte aussi bien. C’est vrai que j’ai eu des petits tracas de santé en étant étudiante, mais tout ça a été réglé. J’ai mis toutes les chances de notre côté : ostéo, homéopathie, diététicienne, obstétricien, sage-femme libérale, lectures. Le résultat est là : une grossesse magnifique.
Je me sens épanouie. Mais c’est pas parce que je n’ai pas été malade pendant ma grossesse ; c’est parce que je sais que je couve une petite merveille.

Ton père commence à paniquer quand le soir je ne me sens pas au top de ma forme. Il me remercie d’être aussi courageuse et de lui faire un bébé. Pour l’instant, je n’ai pas eu à être courageuse, et je redoute un peu le moment où il faudra l’être !

Hier ton père m’a appris que c’était parce qu’il était en présentation « OS » qu’on l’a sorti avec des spatules. Ca m’a paniqué car je me suis dit que ça pourrait aussi être notre cas. Mais personne ne m’a dit ce que ton actuelle position (dos postérieur) impliquait. Ca va être la surprise. Et on la vivra tous les trois ensemble.

Hier, on a vu un reportage avec un nouveau né de 3,3kg. Qu’est-ce qu’il était gros et grand ! C’est là qu’on a réalisé que tu étais potentiellement aussi belle dans mon ventre. Comme tu n’es pas encore sortie, on ne t’imagine pas en entier, comme un bébé « prêt à l’emploi ». Et on a tort car tu l’es déjà. J’ai alors du mal à comprendre comment tu fais pour tenir dans mon ventre !

Normalement, les bébés bougent moins à la fin car ils ont moins de place. Ben c’est pas ton cas ! Tu aimes jouer au foot avec ton père (et au volley avec ma vessie accessoirement), tu es très active. Des fois, j’ai l’impression que tu t’agite spour le faire comprendre que ma position ne te convient pas et que je dois en changer.
C’est surtout le soir où « tu mets ton bonnet ». Je m’explique : j’ai l’impression que tu te sers de ta tête et que tu cherches activement la sortie. Je t’imagine enfoncer la tête comme quand on met un bonnet.

Je n’arrive pas à réaliser que dans quelques jours nous t’aurons dans nos bras. Mon cerveau n’arrive pas à imaginer ce bonheur. On sait que le ciel va nous tomber sur la tête.


Ils ont une drôle de saveur ces derniers jours. Il y a un peu de nostalgie de la grossesse passée, l’appréhension (pour pas dire une sacrée pétoche) de l’accouchement, l’impatiente de te voir enfin, le calme de savoir que tout se passera bien. Mais quand ?

vendredi 16 janvier 2009

The final count down

Plus que deux semaines avant le terme…
Punaise, c’est que ça commencerait presque à me stresser !

J’éprouve différents sentiments. Il y a bien sûr l’impatience, lié à l’inconfort de ces dernières semaines et à la découverte de notre enfant. Et il y aussi l’envie de faire durer cet état de fusion.
Ca fait bizarre de se dire que c’est bientôt fini. Qu’on ne sera plus jamais autant liées. Que je ne la porterai plus en moi.
Dur de quitter cet état connu pour l’inconnu le plus total. L’accouchement et la découverte de ce nouvel être. Une relation à tisser.
Je me demande si elle m’aimera. C’est bête ! Je me doute bien qu’en étant sa source de nourriture, elle m’aimera, les premiers mois au moins.
Mais après… Est-ce que je saurais être la mère qu’il lui faut ? C’est ça la question, il ne s’agit pas de projeter nos propres besoins d’enfan, mais d’être à l’écoute de ses besoins à elle.
Jeanne, je te demande déjà pardon pour les choses injustes que j’aurais commises.
Je ne sais même pas si un jour tu liras ces lignes ; et si tu les lis, à quel âge ce sera. Peut-être lors de ta première grossesse… La boucle serait bouclée non ? J’espère que je serai auprès de toi.


Tout ceci fait que je m’accroche à ces derniers instants de grossesse, malgré l’inconfort qui me rappelle le dénouement proche.
Je sens que l’accouchement sera certainement difficile malgré la préparation. On va essayer de le vivre tous les trois ensemble. Viendra ensuite le moment où l’on pourra te tenir dans nos bras. J’arrive à peine à toucher du doigt le bonheur que ce sera.


Profite bien ma chérie de ces derniers jours passés dans mon giron. Prends des forces et notre amour, nous t’attendons.

Un message qui aurait du être posté il y a 10 jours, oups!

Hier, consultation du 9ème mois chez l’obstétricien. Tout va bien, c’est manifestement pas pour tout de suite. Je le revois dans 15 jours.

Ce matin, rencontre beaucoup plus intéressante avec la sage-femme qui fait de l’haptonomie à domicile.
Elle n’a pas tari d’éloges sur la vivacité et la réactivité de notre petite puce. J’étais aux anges ! J’imagine déjà un bébé tout éveillé et curieux.

La sage-femme a su nous mettre en confiance et nous montrer les gestes tendres à faire pour que cet accouchement à 3 se passe le mieux possible.

A deux reprises, lors de nos séances d’haptonomie, notre puce s’est mise du côté gauche comme nous lui avions suggéré mais elle est revenu dos contre à dos finalement. C’est comme ça qu’elle est le mieux, alors laissons là ainsi ! On verra bien quelle position elle adoptera pour le travail.
Enfin, j’ai quand même du mal à imaginer que c’est confortable car à midi, elle avait un peu le dos vrillé, une jambe fléchie vers l’avant et l’autre vers l’arrière (talon contre ses fesses). Quelle souplesse !


Et maintenant, je vais essayer de trouver des menus « santé » pour faire le plein d’énergie après l’accouchement. Ca s’annonce difficile vu que seuls des régimes amaigrissants sont proposés sur le web. Allez, courage…