jeudi 29 janvier 2009

Quand?

Nous avons passé certainement notre dernier we à deux. Dimanche prochain, nous serons au terme.

Que cette grossesse est passée vite. J’ai l’impression de ne pas avoir en profiter assez, et à la fois, je me demande comment j’aurais pu faire plus.

Les familles sont étonnées que je me porte aussi bien. C’est vrai que j’ai eu des petits tracas de santé en étant étudiante, mais tout ça a été réglé. J’ai mis toutes les chances de notre côté : ostéo, homéopathie, diététicienne, obstétricien, sage-femme libérale, lectures. Le résultat est là : une grossesse magnifique.
Je me sens épanouie. Mais c’est pas parce que je n’ai pas été malade pendant ma grossesse ; c’est parce que je sais que je couve une petite merveille.

Ton père commence à paniquer quand le soir je ne me sens pas au top de ma forme. Il me remercie d’être aussi courageuse et de lui faire un bébé. Pour l’instant, je n’ai pas eu à être courageuse, et je redoute un peu le moment où il faudra l’être !

Hier ton père m’a appris que c’était parce qu’il était en présentation « OS » qu’on l’a sorti avec des spatules. Ca m’a paniqué car je me suis dit que ça pourrait aussi être notre cas. Mais personne ne m’a dit ce que ton actuelle position (dos postérieur) impliquait. Ca va être la surprise. Et on la vivra tous les trois ensemble.

Hier, on a vu un reportage avec un nouveau né de 3,3kg. Qu’est-ce qu’il était gros et grand ! C’est là qu’on a réalisé que tu étais potentiellement aussi belle dans mon ventre. Comme tu n’es pas encore sortie, on ne t’imagine pas en entier, comme un bébé « prêt à l’emploi ». Et on a tort car tu l’es déjà. J’ai alors du mal à comprendre comment tu fais pour tenir dans mon ventre !

Normalement, les bébés bougent moins à la fin car ils ont moins de place. Ben c’est pas ton cas ! Tu aimes jouer au foot avec ton père (et au volley avec ma vessie accessoirement), tu es très active. Des fois, j’ai l’impression que tu t’agite spour le faire comprendre que ma position ne te convient pas et que je dois en changer.
C’est surtout le soir où « tu mets ton bonnet ». Je m’explique : j’ai l’impression que tu te sers de ta tête et que tu cherches activement la sortie. Je t’imagine enfoncer la tête comme quand on met un bonnet.

Je n’arrive pas à réaliser que dans quelques jours nous t’aurons dans nos bras. Mon cerveau n’arrive pas à imaginer ce bonheur. On sait que le ciel va nous tomber sur la tête.


Ils ont une drôle de saveur ces derniers jours. Il y a un peu de nostalgie de la grossesse passée, l’appréhension (pour pas dire une sacrée pétoche) de l’accouchement, l’impatiente de te voir enfin, le calme de savoir que tout se passera bien. Mais quand ?

vendredi 16 janvier 2009

The final count down

Plus que deux semaines avant le terme…
Punaise, c’est que ça commencerait presque à me stresser !

J’éprouve différents sentiments. Il y a bien sûr l’impatience, lié à l’inconfort de ces dernières semaines et à la découverte de notre enfant. Et il y aussi l’envie de faire durer cet état de fusion.
Ca fait bizarre de se dire que c’est bientôt fini. Qu’on ne sera plus jamais autant liées. Que je ne la porterai plus en moi.
Dur de quitter cet état connu pour l’inconnu le plus total. L’accouchement et la découverte de ce nouvel être. Une relation à tisser.
Je me demande si elle m’aimera. C’est bête ! Je me doute bien qu’en étant sa source de nourriture, elle m’aimera, les premiers mois au moins.
Mais après… Est-ce que je saurais être la mère qu’il lui faut ? C’est ça la question, il ne s’agit pas de projeter nos propres besoins d’enfan, mais d’être à l’écoute de ses besoins à elle.
Jeanne, je te demande déjà pardon pour les choses injustes que j’aurais commises.
Je ne sais même pas si un jour tu liras ces lignes ; et si tu les lis, à quel âge ce sera. Peut-être lors de ta première grossesse… La boucle serait bouclée non ? J’espère que je serai auprès de toi.


Tout ceci fait que je m’accroche à ces derniers instants de grossesse, malgré l’inconfort qui me rappelle le dénouement proche.
Je sens que l’accouchement sera certainement difficile malgré la préparation. On va essayer de le vivre tous les trois ensemble. Viendra ensuite le moment où l’on pourra te tenir dans nos bras. J’arrive à peine à toucher du doigt le bonheur que ce sera.


Profite bien ma chérie de ces derniers jours passés dans mon giron. Prends des forces et notre amour, nous t’attendons.

Un message qui aurait du être posté il y a 10 jours, oups!

Hier, consultation du 9ème mois chez l’obstétricien. Tout va bien, c’est manifestement pas pour tout de suite. Je le revois dans 15 jours.

Ce matin, rencontre beaucoup plus intéressante avec la sage-femme qui fait de l’haptonomie à domicile.
Elle n’a pas tari d’éloges sur la vivacité et la réactivité de notre petite puce. J’étais aux anges ! J’imagine déjà un bébé tout éveillé et curieux.

La sage-femme a su nous mettre en confiance et nous montrer les gestes tendres à faire pour que cet accouchement à 3 se passe le mieux possible.

A deux reprises, lors de nos séances d’haptonomie, notre puce s’est mise du côté gauche comme nous lui avions suggéré mais elle est revenu dos contre à dos finalement. C’est comme ça qu’elle est le mieux, alors laissons là ainsi ! On verra bien quelle position elle adoptera pour le travail.
Enfin, j’ai quand même du mal à imaginer que c’est confortable car à midi, elle avait un peu le dos vrillé, une jambe fléchie vers l’avant et l’autre vers l’arrière (talon contre ses fesses). Quelle souplesse !


Et maintenant, je vais essayer de trouver des menus « santé » pour faire le plein d’énergie après l’accouchement. Ca s’annonce difficile vu que seuls des régimes amaigrissants sont proposés sur le web. Allez, courage…