Après le résumé des épisodes précédents, je peux maintenant évoquer les cours de préparation à l’accouchement qui m’ont occupés la semaine dernière.
J’ai eu un cours de relaxation qui m’a permis de commencer à lâcher prise. Les coups que le bébé donnait ont été moins douloureux car j’étais plus détendue. Chantal nous a demandé au cours de la relaxation de faire appel à un « objet neutre de la nature » auquel nous pourrons faire appel lors du travail pour retrouver facilement l’état de détente atteint pendant la relaxation. Il faut que je m’y exerce. Au début j’avais pris un petit lapin blanc, mais un arbre sera plus apaisant (surtout si je dois courir après le lapin !).
Nous avons ensuite eu le cours « complications ». Pas de cours magistral, mais un tour de table où nous avons évoqué ce qu’était une complication pour nous.
Pour moi, il s’agissait de toute intervention médicale lors de l’accouchement. Quelle exigence n’est-ce pas ? Mais c’est ce que je ressentais au fond de moi.
Les autres avaient peur d’être séparées de leur enfant, qu’il y ait un problème cardiaque, respiratoire, ou avec le cordon.
Après ce cours, j’étais triste, vraiment. J’avais l’impression d’avoir fait tout ce que je pouvais mais qu’il fallait se résoudre à accepter l’inattendu. Je mettais déjà mise en colère face à cela il y a quelques mois. Là, j’ai avancé un peu.
Et dans la nuit, j’ai rêvé que je devais accoucher sans mon mari dans un espèce d’ "accouchoir" sordide. Bizarrement, je n’étais pas plus paniquée que ça, je me disais qu’avec mon objet neutre de la nature, ben ça irait…
Donc, voilà, l’essentiel est que l’accouchement se passe bien dans les grandes lignes, ie qu’à la fin, notre bébé aille bien.
J’ai fait ce qu’il fallait pour être entourée d’une équipe respectueuse de mon projet de naissance, je me masse le périnée pour faciliter l’expulsion et éviter une épisio, je travaille la respiration avec un embout, je pourrais accoucher en posture; et mon mari sera là avec nous. Alors après…
La seule chose qui me tracassait c’était que s’il faille une césarienne en urgence, on m’endorme complètement car je n’aurais pas de péridurale de posée. La sage-femme comme l’anesthésiste m’ont rassuré sur ce point et m’ont dit que dans ce cas une rachi était posée. Ca me permettrait de voir notre bébé naître.
Enfin, il y a eu le cours d’allaitement, orienté spécialement pour une mise au sein, qui a cassé des idées reçues (alors je pensais avoir lu sur le sujet).
Chantal a parlé du pédiatre Newman ; faudra que je me renseigne sur internet.
Quand j’aurais mis mes notes au propre, je les mettrais peut-être sur le site car il y a des petites astuces.
Ensuite, j’ai fini la semaine avec une séance de chant prénatal. Ca fait du bien, ça relâche le bassin et le ventre et c’est pas du luxe ! Par contre, je ne me rappelle plus des airs et des paroles des chansons chantées… Vivement la prochaine séance !
mardi 2 décembre 2008
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