mardi 30 décembre 2008

"Mais que fais-tu de tes journées ?"

Il y a une question qui commence à m’agacer car on n’arrête pas de me la poser depuis mon arrêt ; il s’agit de « mais que fais-tu de tes journées ? »
Je ne sais jamais si la personne qui pose cette question souhaite connaître la réalité de mon emploi du temps ou si c’est juste une réponse conventionnelle et rassurante pour les actifs du genre « je lis » ou « je pense à mon bébé » ou « je m’ennuie et j’ai hâte d’en finir » qui est attendue.

Mystère et boule de gomme.
En tout cas, voilà une de mes journées types.

Je me lève en même temps que mon mari, vers 07h30 (j’ai de la chance, il a récemment changé de travail et j’ai notamment gagné une heure de sommeil dans l’affaire). On prend le petit déj’ ensemble. Pendant qu‘il se prépare, je fais la vaisselle ; puis je traîne dans le lit jusqu’à son départ.
8h15, il est parti, j’ai le champ libre !
Je prends une douche et ensuite je m’installe pour le massage du périnée. Je suis beaucoup plus à l’aise maintenant qu’il y a deux semaines. Ca me rassure de savoir que le jour J je pourrais identifier les sensations qui précèdent l’expulsion.
Je ne sais pas si cette préparation sera suffisante pour éviter une épisio (surtout si la petite reste dos à dos), mais je suis rassurée de la faire et de connaître mieux mon corps.

Ensuite, je fais 10min d’embout. C’est un objet avec lequel la sage-femme nous apprend à faire une respiration contrôlée. Je l’aurai avec moi lors du travail et en suite de couches.


Je devrais aussi faire des exercices de Bernadette de Gasquet, mais j’avoue ne les faire que quand j’ai trop mal au dos :-s

Pour préparer l’allaitement, j’utilise une crème de lanoline pure pour hydrater le mamelon et assouplir le grand canal.
Comme j’ai les mamelons ombiliqués, j’utilise aussi une petite poire pour les faire sortir. Ca facilitera la mise au sein (faut pas que j’oublie de mettre la pompe dans ma valise de maternité) et je trouve déjà qu’il y a une amélioration.
Sans parler de la sensation de succion (pas des plus agréables) à laquelle on s’habitue. Voilà une inconnue de moins !

Le reste de la matinée se passe devant l’ordinateur. Il y a les articles de mes blogs (maman et cuisine) à rédiger, les cours de préparation à mettre au propre, et aussi surfer sur mes blogs habituels.
Ayant bientôt fini le 8ème mois, je commence à préparer plus activement la chambre de la petite, comparant tous les produits entre eux (qualité –bio-, prix, utilité) ainsi que la valise de maternité.
Je finalise les listes de naissance, pas utilisées finalement avant la naissance, et auxquelles j’ajoute des objets dont nous n’aurons pas une utilité immédiate.

Puis vient le repas du midi avec mon mari. Ensuite je fais un peu de bûche, qui permet notamment par réflexologie, de libérer le diaphragme. Le rayon précis de la bûche (7,5cm) permet de basculer naturellement le bassin et d’effacer la lordose.





Vient ensuite une petite sieste qui commence avec un peu de lecture - Faudra d’ailleurs que je vous en parle – et se finit par un somme d’environ 1h.

Et me voilà prête à attaquer l’après-midi en étant sur internet aussi, gérant les différents coups de fils pour régler les aspects administratifs de la naissance (mutuelle, CAF etc.).

Y a aussi du repassage qui vient s’infiltrer sournoisement dans mon agenda de ministre grrr…

Puis faut préparer un bon repas équilibré pour le soir, et ça, j’aime bien !

Les semaines précédant Noël ont été bien occupées avec les cadeaux, les emballages, le choix et le test des menus de noël. Pas mécontente de me reposer maintenant !
Demain c’est le réveillon (le dernier en amoureux !), et on a absolument rien prévu. Même pas un bon repas. Là, j’abuse quand même… On verra bien à l’impro :-D

On essaie depuis notre rencontre avec la sage-femme qui pratique l’haptonomie d’en faire quotidiennement. S’il n’est pas toujours évident de dégager ce temps, on ne regrette jamais ces instants passés avec notre fille.

Dernièrement, on s’est rendu compte qu’elle avait un faible pour « le lion est mort ce soir » chanté par son papa ! Elle a bien aimé Yannick Noah aussi.
Il faut qu’on fasse la compile qu’on mettra peut-être en salle de travail.
Vous voyez, on en trouve des choses à faire !


Vous comprenez maintenant mon hésitation à répondre à la question « mais que fais-tu de tes journées ? ». Je me contente d’un « je me prépare à l’accouchement » et à un « les journées passent vite » ;-)


Et parmi mes accessoires de femme enceinte épanouie, n’oublions pas de présenter mon ballon :



Il a remplacé le canapé très inconfortable depuis un moment. Mon beau-père a mis un moment avant d’admettre que c’était là-dessus que j’étais le mieux !
Outre le fait de remplacer avantageusement une chaise (on n’est ni cambrée ni tassée), le ballon permet de mobiliser le bassin lors du travail et d’adopter différentes positions (dont le fameux « quatre-pattes »).




Il permet aussi d’allaiter confortablement. On s’adosse contre le ballon coincé contre un mur.

Et enfin il y a ma ceinture que je ne quitte pas depuis le 6ème mois environ. On me voit en pleine action avec mes casseroles. Je l’ai commandé chez Euroform.



Oups, j’allais oublier mon (ou plutôt celui d’une collègue du boulot) coussin d’allaitement. Le traversin magique pour dormir sur le côté sans s’écrabouiller le ventre :-D ; c’est Jeanne qui apprécie. Après, il me servira pour l’allaiter confortablement.

Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui !

mardi 23 décembre 2008

Joyeuses fêtes

Aujourd’hui, entre midi et deux, une sage-femme que nous ne connaissions pas avant est venue. Je l’ai contactée il y a quelques jours car comme notre fille est positionnée dos contre mon dos, à droite.
Cette position ainsi qu’une maman cambrée – ce qui est mon cas même si je fais attention - favorise un accouchement dit « par les reins ».
C'est-à-dire que le bébé, du fait de sa position, comprime les nerfs du dos de la maman ce qui rend le travail particulièrement douloureux.
De plus, le bébé ne présente pas sa tête le plus favorablement possible. Au lieu d’être le visage vers les fesses de sa mère, il est dirigé vers le ventre. Donc pour sortir, il doit faire un quart de tour de plus que s’il était bien positionné.
Et ce que je ne savais pas encore, et qui me conforte dans mon souhait de faire bouger la petite vers la gauche, c’est qu’en arrivant ainsi sur le périnée au moment de l’expulsion, ce n’est pas du tout « favorable » et qu’il faut faire une épisiotomie….

Ce que la sage-femme nous a aussi expliqué, c’est que c’est souvent une contraction pendant le travail qui permet au bébé de se tourner du bon côté.
Ceci dit, si on arrive à suggérer à la puce de le faire avant, ce serait encore mieux !
Donc, je vais essayer de favoriser les positions « ventre dans le vide » (dans le temps, les femmes faisaient les champs, étaient accroupies, le ventre dans le vide, elles n’avaient pas ce type de problème).

Mais bon, pour moi, c’est pas très pratique de lire un bouquin à quatre pattes ! :-D

Sinon, on a donc fait de l’haptonomie avec la sage-femme, au milieu du salon. Elle avait un contact incroyable. Quel plaisir ce doit être de l’avoir avec soi pendant l’accouchement.
Elle a noté que la petite était très réactive et que le papa avait des mains en or.
Je peux vous dire que la maman était fière d’entendre ça !
Par des mouvements et un contact très doux, on lui a suggéré d’aller voir un peu de l’autre côté si l’utérus était pas plus moelleux.
Elle n’est pas encore décidée mais on a encore un mois pour la convaincre.

La sage-femme nous a aussi montré des mouvements très simples à faire pour que le papa accompagne la maman lors du travail. C’est fou comme un simple contact de ses mains sur les flancs permet de se détendre, de se sentir entourée, protégée.

Nous la revoyons début janvier pour une séance d’haptonomie plus ciblée sur l’accouchement. J’ai hâte de la revoir, c’était une très belle rencontre !


Et voilà son berceau…



Il a accueilli déjà trois générations du côté de mon mari (lui, sa mère et sa grand-mère y ont dormi !).
Il vient de Rognonas. Un employé du château des Issarts l’avait reçu du charitable marquis pour en faire don aux parents de la grand-mère de mon mari afin d’accueillir leur premier enfant.

Le voilà qui attend maintenant la 4ème génération.
Elle ne pourra pas y dormir longtemps car il est assez petit mais je suis contente de l'avoir dans notre chambre


En attendant, je vous souhaite à tous et à toutes, et plus particulièrement à une future maman et à une future grand-mère, de très bonnes fêtes de fin d’année.

lundi 8 décembre 2008

Dernières photos avant la sortie

Aujourd’hui, c’était la 3ème échographie à l’hôpital.
Je me rappelle que quand je parcourais mon agenda et que j’arrivais à cette date, je me disais qu’à cette période là, je serais vraiment grosse et que tu ressemblerais à un nouveau-né. Je pensais aussi que je serais enfin en congé maternité (pathologie en fait) et que je pourrais profiter.

J’ai vu ton visage, je t’ai trouvée magnifique. Je ne m’attendais pas à te distinguer aussi bien. Que tu es belle ma puce !


On voit ton visage de profil...



Et là de face.

La dame de l’écho a même dit que tu avais de bonnes joues ! De jolies « gaoutes », comme ses parents quand ils étaient petits !
Tu pèses 1,919 kg, pas tout à fait 2kg. Tu seras a priori un petit bébé à la naissance, moins de 3,5kg. On verra bien.
Tu as la tête en bas dirigée vers ma gauche et ton dos à droite. Bougeras-tu d’ici ta naissance ? J’espère que tu as assez de place, j’essaie de bien me tenir pour que tu sois le mieux possible ; mais tu vas être de plus en plus à l’étroit à l’intérieur !

Bientôt

Coucou ma puce belle,

Dans deux mois, tu seras dans nos bras. Cela me semble si proche !
On te voit de plus en plus dans nos rêves. La nuit dernière ton père me disait que tu me ressemblais mais que tu avais les yeux dorés.
Et moi, quand j’ai rêvé de toi, tu étais un bébé très serein mais tu ne me ressemblais pas comme deux gouttes d’eau.
Alors, comment seras-tu ? C’est agréable de ne rien savoir. Tu nous découvriras peu à peu ; on fera de même avec toi.

Je me languis de dormir à tes côtés. Ton père a hâte de te serrer dans ses bras. On touche à peine du doigt le bonheur que ce sera…

Tu peux arriver dès le mois prochain, alors on se hâte un peu plus pour préparer ta venue.
Mais je pense que tu es tellement bien dans mon ventre, au chaud, que tu attendras la date prévue.
C’est sensé être le 1er février, le jour de la Sainte Ella. Ce n’est pas pour cette raison que c’est ton troisième prénom, mais la coïncidence nous plait bien. Alors, il faut bien rester au chaud !!

Depuis que j’ai fait la séance de relaxation avec Chantal, la sage-femme, je te sens beaucoup plus. Je crois que c’est parce que je suis plus détendue, tu as plus de place du coup !
Les vendeuses aiment bien me dire en voyant mon ventre que c’est un garçon (je porte « en avant ») et que j’en suis à cinq mois. Si tu tires des gènes de ma famille, tu auras cet esprit de contradiction qui me fait me réjouir quand j’annonce que je suis enceinte de 8 mois et d’une fille. Ah ah ;-)
Comme dirait une des vendeuses, « c’est que du fruit » !

Et pas le fruit de n’importe quel amour.

mardi 2 décembre 2008

Poncho de grossesse

La mère noeule est passée en avance cette année afin que mon gros ventre ne sorte pas du manteau.

Voilà un poncho de grossesse fait maison par ma belle-mère!





Il a été fait dans deux rectangles de laine bouillie assemblés. Il y a une fermeture éclair sur le côté pour l'enfiler sans mal, et une jolie broche pour égayer.
Je le trouve super et il tombe vraiment à pic, je commençais à avoir froid sans manteau (pauvre cosette!)

Merci pour cette belle surprise!

Cours de préparation à l'accouchement

Après le résumé des épisodes précédents, je peux maintenant évoquer les cours de préparation à l’accouchement qui m’ont occupés la semaine dernière.

J’ai eu un cours de relaxation qui m’a permis de commencer à lâcher prise. Les coups que le bébé donnait ont été moins douloureux car j’étais plus détendue. Chantal nous a demandé au cours de la relaxation de faire appel à un « objet neutre de la nature » auquel nous pourrons faire appel lors du travail pour retrouver facilement l’état de détente atteint pendant la relaxation. Il faut que je m’y exerce. Au début j’avais pris un petit lapin blanc, mais un arbre sera plus apaisant (surtout si je dois courir après le lapin !).


Nous avons ensuite eu le cours « complications ». Pas de cours magistral, mais un tour de table où nous avons évoqué ce qu’était une complication pour nous.
Pour moi, il s’agissait de toute intervention médicale lors de l’accouchement. Quelle exigence n’est-ce pas ? Mais c’est ce que je ressentais au fond de moi.
Les autres avaient peur d’être séparées de leur enfant, qu’il y ait un problème cardiaque, respiratoire, ou avec le cordon.

Après ce cours, j’étais triste, vraiment. J’avais l’impression d’avoir fait tout ce que je pouvais mais qu’il fallait se résoudre à accepter l’inattendu. Je mettais déjà mise en colère face à cela il y a quelques mois. Là, j’ai avancé un peu.
Et dans la nuit, j’ai rêvé que je devais accoucher sans mon mari dans un espèce d’ "accouchoir" sordide. Bizarrement, je n’étais pas plus paniquée que ça, je me disais qu’avec mon objet neutre de la nature, ben ça irait…

Donc, voilà, l’essentiel est que l’accouchement se passe bien dans les grandes lignes, ie qu’à la fin, notre bébé aille bien.
J’ai fait ce qu’il fallait pour être entourée d’une équipe respectueuse de mon projet de naissance, je me masse le périnée pour faciliter l’expulsion et éviter une épisio, je travaille la respiration avec un embout, je pourrais accoucher en posture; et mon mari sera là avec nous. Alors après…

La seule chose qui me tracassait c’était que s’il faille une césarienne en urgence, on m’endorme complètement car je n’aurais pas de péridurale de posée. La sage-femme comme l’anesthésiste m’ont rassuré sur ce point et m’ont dit que dans ce cas une rachi était posée. Ca me permettrait de voir notre bébé naître.

Enfin, il y a eu le cours d’allaitement, orienté spécialement pour une mise au sein, qui a cassé des idées reçues (alors je pensais avoir lu sur le sujet).
Chantal a parlé du pédiatre Newman ; faudra que je me renseigne sur internet.
Quand j’aurais mis mes notes au propre, je les mettrais peut-être sur le site car il y a des petites astuces.


Ensuite, j’ai fini la semaine avec une séance de chant prénatal. Ca fait du bien, ça relâche le bassin et le ventre et c’est pas du luxe ! Par contre, je ne me rappelle plus des airs et des paroles des chansons chantées… Vivement la prochaine séance !

lundi 1 décembre 2008

Résumé des épisodes précédents

J'ai mis du temps avant de récupérer le document où j'écris, alors forcément, on prend du retard dans la narration!

Mercredi 05 novembre :

La grossesse évolue bien vite en ce moment. Mon ventre prend de plus en plus d’ampleur. La course des 3 derniers mois a commencé.

La grossesse passe si vite, je culpabilise de ne pas en profiter plus.
Mais comment en profiter pleinement dans une société où on est sensé travailler jusqu’à 7 mois et demi de grossesse? Tout en travaillant autant et aussi bien qu’avant, bien sûr.

Alors le jeu c’est de se faire comme si on était normale, et quand on en peut plus, ben on se fait arrêter.

Voilà, j’en suis à peu près à ce stade là. J’en peux plus, j’ai de plus en plus de crampes dans l’utérus.
Ce sont pas des contractions comme j’ai eu une fois dans la nuit. Ca fait comme une crampe dans une partie de l’utérus ; c’est bref mais répété.
J’en avais que le soir mais ce matin, à peine 1h après être levée ça commençait déjà.

Hier soir, c’était encore différent des crampes, ça faisait comme des mini décharges.
Thomas les a senti en posant sa main dessus et a été impressionné. Ca m’a rassuré d’un côté : je ne rêvais pas.

Évidemment impossible d’avancer mon rdv avec le gynéco ; va falloir que je patiente plus d’une semaine pour avoir un avis médical.
Comme dirait ma mère « on attend ou on meurt », caricature de la médecine française. Enfin, on en est pas loin des fois.

Ma santé, c’est pas que je m’en fous, j’aime bien être en forme, mais l’essentiel est celle de ma fille. Je veux juste qu’on me dise qu’elle va bien.

Vendredi 14 novembre :

Me revoilà, depuis mercredi soir dernier je suis arrêtée car j'étais fatiguée et j'avais des contractions.
Ca fait plus de deux semaines que j'en avais mais je me disais que c'était des crampes, des contractures. Et mardi soir dernier, j'ai eu comme des décharges sur les côtés, vraiment douloureuses. Mon mari les a senti sous sa main et ça l'a paniqué lui aussi. Le lendematin je laisse un message à ma sage-femme. Elle me rappelle en fin de journée en m'engueulant presque parce que je n'étais pas allée faire un monitoring, que j'aurais pas du hésiter etc.
Passons sur l'impression d'être une mauvaise élève (voire une mauvaise mère), j'étais complètement paniquée en arrivant à la maternité pour le monitoring. En position allongée, il m' a semblé de ne pas avoir de contraction mais la sage-femme en a relevé quand même. Elle m'a alors mise en arrêt maladie pour une semaine d'ici à ce que je revois mon gynécologue.

Je l'ai donc vu ce matin, et comment dire... ben il n'a pas vraiment compris ma détresse et mon besoin d'être rassurée. Il y a une semaine on me dit "vous restez couchée toute la journée" et là ce matin "c'est normal d'avoir des contractions. si vous le souhaitez vous pouvez continuer de travailler. si vous voulez, je prolonge votre arrêt; pas besoin d'être alitée".
C'est assez déstabilisant un tel écart.
J'imagine qu'avec un col fermé, c'est pas la peine de rester couchée; mais je sens bien que la station debout ne me fait pas du bien et me déclenche rapido des contractions!

C'est fou: pas moyen malgré tous mes efforts de trouver quelqu'un pour accompagner ma grossesse. Je nage en plein inconnu; je suis d'un naturel anxieux quand je n'ai pas le contrôle sur ce qu'il se passe dans ma vie; j'ai besoin qu'on m'aide à lâcher prise; qu'on me rassure médicalement et humainement.
Cette expérience me conforte de plus en plus dans le choix d'un accouchement à domicile, avec une sage-femme libérale qui me suivra du début à la fin et qui passera plus de dix minutes avec moi en consultation une fois par mois.

Je n'ai pas assez confiance en moi et mes ressources personnelles pour ce projet de naissance dès mon premier enfant. Mon mari non plus. Je me dis que ce sera pour le prochain; et quand attendant il faut faire le maximum pour avoir un accouchement respecté et en milieu hospsitalier.


Je suis évidemment très contente et soulagée que notre fille aille bien et qu'il n'y ait pas de risque d'accouchement prématuré; mais j'ai un sentiment de frustration et de déception.
Je vais essayer de le gommer en sollicitant ma sage-femme qui pourtant n'est pas très disponible avec toutes ses activités. Au pire, avec son association, j'essaierai d'établir le contact avec des baleines bleues futures mamans.


boudiou...

et pourtant je connais ma chance...